LE CRITIQUE INTERNE ET COMMENT LE GÉRER

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Vidéo: Episode 17 - La Critique, comment la gérer ? 2024, Avril
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Anonim

En général, en psychologie populaire, il est de coutume de gronder le critique intérieur. J'écris moi-même de temps en temps quelque chose d'injurieux à son sujet, je suis pécheur. Et puis dire, il s'assied dans son cerveau et gémit, avec des degrés divers de conscience et de persistance: Tu es un connard. Tu n'y arriveras pas. Les résultats sont clairs, n'est-ce pas ? Seul celui qui ne fait rien est assuré de ne pas se tromper, et voila: à la limite, une personne arrête de faire quoi que ce soit. Pour ne pas se tromper, mais bien sûr

C'est avec cette éducation psychologique que les gens ont souvent des problèmes pour démarrer une nouvelle entreprise: comment commencer si vous exigez de vous-même des garanties de succès ? L'avenir ne peut pas être prédit à 100%, et le succès futur n'est toujours qu'une probabilité, pas une donnée. Les gens qui ont une auto-exigence interne surdéveloppée, parfois inconsciente, se persuadent souvent eux-mêmes et leur entourage: « Maintenant, si je le prenais, je serais bluffé ! J'aurais obtenu un tel succès ! un mec. Le problème est justement que « ceux-là » - ils le font, et une telle personne, critiquant les autres, ne fait rien elle-même - ou, en tout cas, beaucoup moins qu'elle ne pourrait le faire.

Lorsque le critique intérieur n'est pas si total, mais est toujours sous un faible contrôle de la conscience, cela se traduit par des problèmes avec l'achèvement de tous les projets. Il y a déjà suffisamment de ressources pour commencer quelque chose de nouveau, mais dès que l'affaire touche à sa fin, vous donnant ainsi une évaluation interne, un bouchon surgit. Tout le temps il semble que ce n'est toujours pas assez bon, encore faut-il le finaliser, le compléter, le corriger, et enfin embrasser l'immense pour que le moustique ne mine pas le nez ! La loi de Pareto dit que les premiers 20% des efforts fournissent 80% du résultat - mais pour les personnes qui ont succombé à l'influence inconsciente du critique intérieur, les derniers 20% du résultat ne sont jamais atteints du tout. Les projets ne sont tout simplement pas achevés, ou leur achèvement est lourd d'efforts énormes et d'insatisfaction interne envers soi-même que cela conduit encore à une escalade des problèmes avec les activités productives.

D'après ce qui a été dit, il est clair pourquoi le critique intérieur est si détesté. Cependant, paradoxalement, initialement cette structure psychologique est formée pour apporter du bien à une personne: c'est lui, le Critique Intérieur, qui assure notre capacité à interagir adéquatement avec la société, et en gros tout ce qu'il veut, c'est que nous soyons réussi dans la société. Il semblerait que l'objectif est quelque chose de digne? Comme cela arrive souvent en psychologie, un objectif louable, réalisé sans le contrôle de la conscience, se transforme en son contraire: je voulais le meilleur, mais il s'est avéré comme toujours - il s'agit de lui, de l'action inconsciente du critique intérieur.

Rappelez-vous comment les animaux sont dressés. Que fait un dresseur pour apprendre à un chien à sauter par-dessus une barre fixe ? Il place la barre la plus basse de toutes et à chaque fois, il donne au chien quelque chose de savoureux lorsqu'elle parvient à sauter par-dessus. Au début, cela arrive presque par accident, le chien est facile et même savoureux est donné, et elle saute joyeusement. Progressivement, le formateur élève la barre, et renforce à chaque fois positivement, parlant en termes psychologiques. Et il ne viendrait même à l'idée d'aucun dresseur de mettre immédiatement la barre à la hauteur maximale, et de donner à chaque fois un pendel au pauvre animal alors qu'il n'a pas sauté dessus… des chiens, pour qu'il vous morde. Dans cette situation, elle ne sautera certainement pas n'importe où, nafig un tel passe-temps lui a été confié.

L'homme est le roi des bêtes; cependant, cela ne l'empêche pas de se traiter parfois pire que le chien. Dans un effort pour prendre la barre la plus haute, il fait tout avec lui-même: il gronde, et distribue des pendels, et fait peur avec de mauvaises conséquences… Le chien serait devenu fou depuis longtemps et aurait mordu tout le monde, mais la personne n'est que surpris: que ma vie devient de plus en plus difficile. ? Vous avez de moins en moins envie de sauter par-dessus la barre ? Et il augmente la force des pendels, jusqu'à ce qu'il replie la tête dans la lutte contre lui-même.

Ce qu'il faut faire?

1. Introduire le renforcement positif, annuler les pendels

2. Contrôlez consciemment la hauteur de la planche. Elle doit être:

a) réalisable;

b) facilement réalisable.

Tout ce qui dépasse « facilement réalisable » est une raison de vous féliciter pour votre succès et votre renforcement positif.

Si la barre du "facilement réalisable" n'est pas prise, c'est un prétexte pour ajuster vos idées sur le facilement réalisable, et pour encourager cela, disent-ils, j'apprendrai petit à petit. Ne vous réprimandez en aucun cas, c'est nocif et non constructif, voir paragraphe 1.

3. Repousser les limites de l'horreur

Si placer la barre à une hauteur facilement atteignable pour vous-même est horrifiant: "Aaaaa ! Ce n'est pas assez pour !" - d'analyser en quoi c'est dangereux. Eh bien, pas assez. Et alors? Spécifiquement. Que vais-je faire alors, point par point.

4. Emprunter l'énergie du critique intérieur

Idéalement, l'Inner Critic devrait être rééduqué en Inner Caregiver. Puisqu'il veut du bien pour vous, laissez-le le vouloir de manière écologiquement compétente, sous le contrôle de la conscience. Il est logique de lui parler - que veut-il ? Quel est son but ultime ? Comment pourrait-il vous aider à y parvenir plus consciemment ? Où a-t-il du sens pour lui de diriger son énergie ?

Lorsqu'on étudie soi-même et ses réactions, une personne est souvent confrontée au fait que toute activité est ressentie comme « inadmissible », en dépit du fait que sa nécessité est logiquement compréhensible. Cela se produit souvent avec des impulsions agressives - et, comme vous le savez, le quantum minimum d'agression est la déclaration "J'existe!" - c'est-à-dire, à titre d'exemple, les réponses sont "oui" ou "non" au lieu de "je ne sais pas". Et si vous devez dire non seulement "J'existe!", Mais aussi évaluer ce fait positivement (pour lequel, évidemment, vous devrez vous évaluer positivement) - il arrive souvent une stupeur totale complète, pas toujours même consciente.

Prenons un exemple de louange. Souvent, les gens se louent, au sens figuré, la langue ne tourne pas. Le critique intérieur fait rage à l'intérieur et crie: "Tu n'as pas à mentir, tu n'es pas comme ça" - pourquoi, au lieu de te louer, tu veux te saupoudrer de cendres et te tuer la tête contre le mur, c'est à dire il y a au contraire auto-agression.

Dans ce cas, il vous suffit d'abord de comprendre logiquement, d'analyser ce qui se passe:

1. Il est peu probable que le but idéal du critique intérieur soit qu'une personne se tue la tête contre un mur. C'est, takt, "stock pour un jour de pluie", si cela ne fonctionne pas pour une personne de faire ce qu'elle veut. Quelle est l'intention positive derrière son activité ? Qu'est-ce que VK veut exactement que vous soyez meilleur ?

2. De plus, sur ce chemin, le critique intérieur veut également protéger une personne de quelque chose de terrible, qui est pire pour lui que la mort. Quelle est cette horreur-pire-mort ? Quelle chose terrible peut arriver si vous vous louez ? Pourquoi est-ce dangereux de faire ça ? De quoi VK essaie-t-il de se protéger de cette manière ? (Le plus souvent, la condamnation de la société ou la passivité apparaît ici.)

3. Cette horreur-pire-mort est-elle toujours vraiment si terrible, même en petites quantités et en toutes circonstances ? Ou est-ce que VK crie de manière préventive, malgré le fait qu'avec modération, cela puisse être parfaitement acceptable ? (Une fraction de la condamnation de la société en la personne de la princesse Marya Ivanovna est tout à fait acceptable: nous ne sommes pas des dollars pour plaire à tout le monde, et à notre époque, tout le monde n'aime pas les dollars.)

Est-ce même utile ? (La passivité périodique permet de se reposer, sans laquelle un travail fructueux est généralement impossible.)

4. À la suite de l'analyse, il s'avère que VK interdit totalement les activités (dans notre exemple, félicitez-vous) afin de vous protéger contre l'horreur totale - pire - la mort. Mais une personne ordinaire est capable de se protéger pleinement et consciemment de la condamnation totale de la société, ou de la passivité totale - cela lui-même ne le veut pas. Et il s'avère que de petites doses d'horreur-pire-mort, en fin de compte, ne sont pas du tout de l'horreur. Il s'avère que VK ressemble à une sentinelle oubliée: protège de manière désintéressée (totalement et inconsciemment) de ce dont nous sommes capables de nous protéger assez consciemment, en tenant compte des nuances de la situation. Il est temps de l'en informer et de le retirer de ce poste.

5. Et pour qu'il ne s'ennuie pas, puisqu'il a l'habitude de suivre quelque chose, laissez-le surveiller la réalisation de son intention positive. Ceux. observe la hauteur de la barre, le renforcement positif, garde la trace du succès et fait l'éloge du moindre accomplissement

6. Il est clair qu'il ne réussira pas tout de suite. La rééducation n'est pas une affaire rapide, il y a parfois des pannes et des contrecoups. C'est bon. Et ici, il est important de ne pas se transformer en critique intérieur de l'Inner Critic: savez-vous déjà quelle intention positive se trouve à sa base, et qu'est-ce qui lui semble horreur-pire-mort ?

Juste chaque fois qu'il commence à l'intérieur, rappelez-lui avec tact que vous avez pris la protection contre les horreurs sous contrôle conscient, et la façon dont il s'engagera dans le renforcement positif de son intention positive.

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