LE CONTE DU FAUCON PERDU

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Vidéo: LE CONTE DU FAUCON PERDU

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LE CONTE DU FAUCON PERDU
LE CONTE DU FAUCON PERDU
Anonim

J'aime beaucoup le conte de fées "Le vilain petit canard", je le demande souvent de relire (réviser le dessin animé) à ces clients qui sont venus avec une demande pour améliorer leur estime de soi. Un conte de fées très thérapeutique et gentil avec un message important. Au fait, quel est le message, à votre avis, contenu dans ce conte de fées ? Quelle est l'idée principale derrière cela? Supposons dans les commentaires !

En attendant, je vous propose de lire un autre conte de fées, qui provoque aussi souvent une forte résonance chez les personnes qui doutent de soi, manquent de confiance en leurs capacités, en leurs capacités, ainsi que celles qui ne se comprennent pas, ne comprendre leur objectif.

Alors,

L'histoire du faucon perdu

On ne sait pas comment, mais un œuf est tombé du nid du faucon. Heureusement, il était assez fort pour ne pas se casser, a survécu lorsqu'il a heurté le sol. Un œuf dévala la pente et roula sur une prairie chaude où paissaient des chevaux. Dans ce pré, le faucon est né d'un œuf.

Il a commencé à regarder autour de lui. Tout autour c'est léger, chaud, vent doux, beau jour. Et puis le faucon s'est demandé: qui suis-je ? Quel est mon nom? Que puis-je faire? Où est ma place?

Le faucon se dirigea vers les chevaux.

- Qui es-tu? demanda le faucon.

- Nous sommes des chevaux ! les chevaux répondirent fièrement.

- Comment ça ? Que sont les chevaux ?

- Mais regarde comme on peut sauter vite, au galop.

Et les chevaux galopaient. Et c'était très beau ! Sokolik a regardé comment les queues et les crinières des chevaux fiers voletaient, comment la terre tremblait du cliquetis des sabots, comment le corps du cheval musclé et lisse brille sous le soleil, comment ils se précipitent plus vite que le vent.

Le faucon a également tenté de courir au galop, mais où là ! Les chevaux hennissent sur lui et concluent:

- Non, tu sais, tu n'es pas un cheval ! Tu ne peux pas courir, tu feras un mauvais cheval !

Le faucon s'est fâché et a continué à marcher. Je suis tombé sur un étang dans lequel nageaient des carassins. Le faucon a vu à quelle vitesse ils nagent dans l'eau, comment ils agitent leurs nageoires, comment ils coupent la surface de l'eau.

Voici le faucon, déployé ses ailes, au lieu de palmes, plongé dans l'eau bleue, a tenté de nager de la même manière. Oui, où là ! Seules les carassins soulevaient à peine leur ventre écailleux de rire:

- Non mon ami! Pas de poisson de ta part ! Sors d'ici!

Le faucon était encore plus bouleversé. Mais que faire? J'ai continué.

Je suis venu dans la forêt. Les arbres sont grands, les écureuils sautent à travers les arbres. Sautez adroitement de branche en branche. Cela paraissait très beau au faucon. Dai pense que je vais essayer la même chose !

Seulement maintenant, les ailes étaient sur son chemin, seulement il se disperserait pour sauter de branche en branche, mais elles se confondent, s'accrochent aux branches, cela s'avère très gênant. Les écureuils se moquaient du faucon:

- Oh, je me suis moqué ! Oui, un écureuil hors de toi est comme une ballerine d'éléphant ! Un écureuil intelligent ne sortira pas de vous ! Vous n'avez aucun penchant, aucun talent !

Le faucon était encore plus bouleversé. Il baissa complètement la tête.

Partout où notre faucon a erré. Qui n'a pas vu ! Maintes et maintes fois, le faucon a ressenti sa stupidité et son irrégularité, sa maladresse, sa maladresse.

Et le faucon détestait ses larges ailes, qui l'empêchaient de sauter par-dessus les arbres, comme les écureuils et les singes. Et le faucon détestait son bec fort, qui ne pouvait pas libérer de l'eau et se laver comme le faisaient les éléphants. Et le faucon détestait ses pattes fortes et crochues, qui ne pouvaient pas courir aussi vite que les chevaux. Et il détestait ses plumes, qui l'empêchaient de nager aussi vite dans l'eau qu'un poisson.

Et une fois le faucon a rencontré deux faucons. Ils étaient ravis de le voir, l'appelaient à voler ensemble, vers des terres lointaines, admirer les champs d'une hauteur, les ailes chaudes sous le soleil, couper l'air, chasser, attraper une proie avec leurs pattes fortes, la noyer avec un bec fort. Montez jusqu'au très bleu du ciel.

- Non, frères ! Où dois-je aller? Mes ailes ne me permettent pas de sauter sur les branches, mais tu me proposes de voler ! Mes jambes ne peuvent pas courir aussi vite que les fiers chevaux, et vous parlez de chasse ! Mes plumes ne me laissent pas flotter, mais tu dis qu'elles m'aideront à voler ! Je ne suis bon à rien ! Il n'y a pas de place pour moi sur cette terre, il n'y a pas de place pour moi dans la mer, il n'y aura pas de place pour moi au ciel !

Les faucons se regardèrent et continuèrent leur vol. Et le faucon a été laissé à vivre avec la pensée qu'il n'avait aucun but. Tout le monde l'a, mais pas lui. Quelqu'un nage, quelqu'un creuse la terre, quelqu'un court, quelqu'un saute, quelqu'un vole. N'importe qui, mais pas lui.

Apparemment, le destin est…

_

Habituellement, le conte de fées se termine par une fin heureuse. Mais dans la vie, ce n'est pas nécessaire. Car combien de faucons persistent à creuser comme des taupes ? Combien d'entre eux apprennent à courir comme des chevaux ? Combien apprennent à sauter des arbres comme des écureuils ? Certains faucons arrivent même à participer à des compétitions de course à pied, de natation, de creusement de trous…

Et combien de faucons ont baissé leurs ailes dans de vaines tentatives pour trouver leur place, pour se retrouver ?

Et toi? Vous êtes-vous reconnu dans notre faucon ?

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