2024 Auteur: Harry Day | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 15:45
Les limites du thérapeute comme ressource possible
Le psychothérapeute utilisant sa propre sensibilité
détecte les « points de non-liberté » du client.
Aujourd'hui, je veux spéculer sur une phrase célèbre parmi les psychothérapeutes: « En psychothérapie avec un client, on ne peut pas avancer plus loin que le psychothérapeute n'a fait son chemin.
Je ne veux pas contester ou prouver la véracité de cette phrase. Je l'accepte comme un axiome, testé à maintes reprises au cours de mes nombreuses années d'expérience thérapeutique.
Ici, je voudrais parler de la façon dont le thérapeute dans son travail peut découvrir ses propres limites et que faire avec elles ?
Les questions réflexives suivantes peuvent l'aider à découvrir ses limites professionnelles:
- Quels phénomènes ai-je peur de rencontrer en thérapie ? (Violation des frontières, proximité, séparation, rejet, solitude… ?);
- Quels sentiments sont difficiles à ressentir pour moi en thérapie? (colère, culpabilité, honte, rage, dépréciation…);
- Avec quels clients est-il le plus difficile pour moi de travailler ? (Borderline, narcissique, obsessionnel, dépressif…);
- Sur quels sujets clients est-ce que je perds de la sensibilité ? (Crises, traumatismes, choix, addiction…).
La question centrale ici, à mon avis, est la suivante:
Comment perdre ma liberté thérapeutique ? A quels moments du processus thérapeutique est-ce que je deviens libre ?
Le manque de liberté thérapeutique peut se manifester dans diverses modalités que le thérapeute très peu compris:
- Dans les sensations (sentiment de tension, de maladresse, d'anxiété);
- Au niveau corporel (raideur corporelle, tension dans le corps, perte du "sens corporel");
- Émotionnellement (colère, peur, honte, apathie);
- Cognitivement (impuissance, impasse, sensation de "tourner en rond").
Exemple. Un thérapeute avec une agression non traitée en thérapie perdra sa liberté thérapeutique dans des situations où l'agression se produit. Et puis il ne peut que réagir polaire - soit de manière agressive, en répondant par l'agressivité à l'agression, soit en se figeant, en essayant par tous les moyens d'éviter les situations d'agressivité en thérapie. L'une et la seconde polarités indiquées conduisent à la rupture du contact thérapeutique.
Le psychothérapeute, à l'aide de sa propre sensibilité, découvre les « points de non-liberté » du client qui rendent sa vie stéréotypée et stéréotypée, et lui crée des opportunités dans le contact thérapeutique de dépasser les limites de sa « matrice névrotique ». Des processus similaires se déroulent dans la supervision, où le superviseur, avec le thérapeute, recherche et enquête sur les points du manque de liberté du thérapeute.
Ce qui précède ne signifie pas du tout qu'un bon thérapeute doit être universel et à cent pour cent élaboré. Un bon thérapeute connaît ses limites. Ayant rencontré les points de son manque de liberté dans le processus thérapeutique, il les remarque, s'en rend compte et à l'avenir soit les élabore dans sa thérapie personnelle et sa supervision, soit définit plus clairement pour lui-même et pour les clients potentiels la frontière de son capacités, en indiquant dans son questionnaire ses préférences et ses limites au travail. Par exemple, je ne travaille pas avec des clients accros.
Connaissez-vous vos "points de non-liberté", collègues ?
Conseillé:
Je Ne Sais Pas Ce Que Je Veux : Le Non-sens Comme Ressource
Il y a des moments dans la vie où tu ne veux rien, rien ne plaît, tu fais quelque chose automatiquement, et puis tu remarques que même quand tout va bien, tu n'en es pas content. Eh bien, ce n'est pas que tu sois contrarié, c'est juste qu'il n'y a pas de joie.
Les Limites Relationnelles : Comment Les Définir Et Les Maintenir ? Et Comment Pouvez-vous Maintenir Votre Relation?
À mon avis, chacun de nous devrait se rappeler que nous ne sommes pas nés avec un mode d'emploi, nous ne marchons pas avec, gravé sur le front, donc les autres ont tendance à nous causer des désagréments : dire ce que nous ne sommes pas prêts à entendre;
La Colère Comme Ressource Nécessaire. Partie 1
Dans la société, pour une raison quelconque, il est devenu habituel de faire la distinction entre les bons et les mauvais sentiments. La colère n'est surtout pas acceptée. Ils disent que c'est un mauvais sentiment. Il ne peut pas se manifester.
"Pêcheur Pêcheur", Ou "problème Du Thérapeute" Comme Ressource Pour La Psychothérapie : Un Cas De Pratique
Cette vignette décrit un cas de supervision en face-à-face, inclus, qui a eu lieu lors d'un des groupes de supervision dans le cadre d'un programme de formation professionnelle de longue durée pour les gestalt-thérapeutes. La thérapeute J., une jeune fille de 32 ans, travaillait avec une cliente Z.
Les Illusions Comme évasion De La Réalité Et La Douleur Comme Paiement Pour L'opportunité De Vivre Dans Le Présent
Les illusions nous attirent car elles soulagent la douleur et en remplacement, ils apportent du plaisir. Pour cela, nous devons accepter sans nous plaindre que lorsque Les illusions se heurtent à un morceau de réalité ils sont réduits en miettes…"