BRÈVE DÉPRESSION LIKBEZ

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Anonim

L'un des principaux régulateurs du comportement humain sont les émotions (du latin emovero (exciter, exciter). Elles constituent le principal système de signalisation du corps, étant des indicateurs que quelque chose nous inquiète, nous incite à réagir - approcher, interagir, bouger loin ou à éviter… Et quand ce système échoue, il a des conséquences désastreuses.

Les troubles du spectre émotionnel les plus courants et les plus graves sont les troubles dépressifs.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Le diagnostic de dépression a trois caractéristiques:

* Diminution de l'activité motrice

* Altération de la pensée

* Perte de la capacité d'éprouver des sentiments joyeux (anhédonie).

Ainsi, si une personne a commencé à quitter la maison moins souvent sans raison apparente, elle ressent constamment une fatigue intense, elle n'est plus satisfaite des activités et de la communication habituelles avec ses proches, il est devenu difficile de résoudre les tâches courantes et de faire le travail habituel., cela vaut la peine d'y prêter attention et de demander conseil à un spécialiste.

Le plus souvent, la dépression s'accompagne d'une faible estime de soi, d'auto-accusations et d'une auto-flagellation constante, d'un manque de désir sexuel et de tentatives d'atténuer leur état avec de l'alcool et des drogues.

Dans un état de dépression, une personne commence à se sentir sans valeur et des pensées de contenu auto-accusateur apparaissent. « Je ne peux rien faire; mes actions n'ont pas de sens; tout ce que je fais est inutile."

La perception de la plupart des événements prend une connotation négative: "Le patron a renvoyé mon rapport pour révision, il veut me virer", "Ma femme m'a quitté, je ne pourrai jamais être heureux dans une relation", Je suis une mère horrible." Leurs propres perspectives sur la dépression commencent à être vues en noir.

Ainsi, il devient impossible pour une personne de compter sur elle-même, sur ses proches, ainsi que de faire des projets pour l'avenir. Et plus il y pense, plus il s'enfonce dans son état de morosité.

Dans les conversations sociales quotidiennes, vous pouvez entendre ce que la dépression s'appelle des sautes d'humeur courantes, ou la réaction naturelle de tristesse à un événement qui pourrait être bouleversant. « Je ne voulais pas sortir le week-end. Mon petit ami ne m'a pas appelé et j'étais déprimé », voici un extrait d'une conversation au téléphone d'une fille dans un café.

Si « la pluie est tombée et est passée, le soleil est dans le monde entier », heureusement, ce n'est pas la dépression, le vrai dérangement ne s'en va pas en quelques jours.

Dépression peut durer de plusieurs mois à plusieurs années et a un impact négatif sur la communication avec les gens, le travail et l'école. Les personnes dans un état dépressif perdent la motivation de créer ou d'apprendre quelque chose. Et dans certains cas, une agression incontrôlée apparaît sur d'autres. Et nous avons besoin de l'aide d'un spécialiste pour voir les signes imminents d'une dépression sévère sous le « caractère gâté ».

Selon les statistiques, on sait que la dépression touche environ 15 % de la population mondiale, dont un tiers de femmes. Dans les familles où les mères souffrent d'un trouble dépressif, les enfants ne peuvent pas recevoir la chaleur et le soutien souhaités, car l'état psychologique de la mère est si difficile que l'empathie émotionnelle pour l'enfant lui devient inaccessible. Et l'enfant peut développer une "famine émotionnelle", ou, scientifiquement, une privation. Dans de tels cas, les enfants commencent à se replier sur eux-mêmes, leurs performances scolaires diminuent et il leur est également difficile de communiquer avec leurs amis. Chez les enfants d'âge préscolaire, le développement de la parole ralentit, l'appétit et le sommeil sont perturbés. L'état émotionnel d'une mère difficile peut être aggravé par des sentiments de culpabilité et le sentiment d'être une « mauvaise maman ». Afin de se débarrasser d'une manière ou d'une autre de cette expérience oppressante, la mère peut commencer à prendre soin de l'enfant de manière intensive de la manière qui lui est possible. Les sentiments lui étant inaccessibles, les soins se manifestent soit par un contrôle excessif (surprotection), soit par des tentatives d'apaisement de l'enfant, répondant à toutes ses exigences (connivence). Il est clair qu'aucun de ces extrêmes ne peut remplacer une communication à part entière entre l'enfant et la mère.

Dans l'environnement d'une personne atteinte d'un tel trouble, hélas, dans la plupart des cas, il est également difficile de trouver la compréhension. La vie moderne exige un niveau d'activité élevé, et il est considéré comme inacceptable d'être malade, et plus encore, de « se morfondre ». Les collègues peuvent sympathiser, mais pas pour longtemps. Une personne commence à écouter des conseils "pour se remonter le moral", "pour abandonner les problèmes", elle est encouragée à penser à ceux qui sont bien pires en raison de diverses circonstances de la vie, mais pour une raison quelconque, la personne déprimée ne devient clairement pas plus heureuse de ces conseils. Et puis, les connaissances et les collègues commencent à se distancer d'une telle personne, à regarder avec perplexité et même avec condamnation.

Et il n'est pas toujours possible de trouver la compréhension à la maison. «Ma mère est un homme de la vieille école. À toutes mes plaintes, elle ne fait que se fâcher et dit que je suis faible, que je dois travailler plus dur ou donner naissance au prochain enfant, pour que "les bêtises soient expulsées". (Alevtina, 34 ans).

Par conséquent, les personnes souffrant d'un trouble dépressif essaient de faire face à leur état par elles-mêmes et ne demandent de l'aide que lorsque l'état dépressif ne leur permet pas de travailler, entraîne une maladie grave ou des pensées suicidaires.

MODÈLE PSYCHIATRIQUE

Selon les tendances modernes, en psychiatrie, les causes de la dépression sont divisées en internes (endogènes) et externes (exogènes). Dans le même temps, des facteurs étiologiques internes peuvent être associés à la fois à une prédisposition génétique et à des caractéristiques mentales (caractéristiques du développement psychologique d'une personnalité).

Les causes exogènes de la dépression peuvent être (signes de dépression):

* Perte d'un être aimé;

* Déménagement, changement brusque d'environnement, adaptation aux nouvelles conditions;

* Longue maladie débilitante;

* Traumatisme psychique de l'enfance;

Vous pouvez indiquer d'autres raisons liées au rythme et au style de vie:

* Charges constantes pendant une longue période, sans possibilité de soulager le stress et de se détendre;

* Troubles personnels et domestiques;

* Workaholism;

* Phénomènes saisonniers - manque de lumière et de chaleur à la fin de l'automne et en hiver, carence en vitamines au printemps;

* Situation tendue dans la famille ou au travail;

* Désaccord interne avec les exigences de l'environnement;

* Crises d'âge.

TYPES ET CLASSIFICATION

Dans la classification de la dépression, courante dans la psychologie et la psychiatrie russes, il est d'usage de distinguer la dépression simple et complexe (avec une évolution sévère et nécessitant un traitement médicamenteux sérieux) - névrotique et psychotique.

Les dépressions névrotiques comprennent: la dépression anxieuse-agitée, l'apathie aboulique, réactive et d'autres types de syndromes dépressifs.

- La dépression agitée par l'anxiété se caractérise par une combinaison de sentiments de nostalgie du passé et d'anxiété face à l'avenir. Dans la plupart des cas, il survient chez les personnes d'âge moyen et plus âgées, étant l'une des manifestations des crises liées à l'âge. Malheureusement, ces formes de la maladie dans la société sont souvent perçues comme un « caractère gâté », aggravant encore l'état du patient. Des déclarations comme « avant, la saucisse était plus savoureuse et les gens sont plus gentils », typiques des personnes souffrant de ce type de dépression. On parle souvent d'opportunités manquées, l'avenir est vu dans des couleurs sombres, les peurs de la perte, de la mort ou du divorce se font entendre. En même temps, il peut n'y avoir aucune raison objective à une telle anxiété.

- Dépression APATIQUE-ABULIQUE. La dépression sous cette forme est décrite en clinique comme « un déficit d'impulsions avec une baisse de vitalité ». Une illustration peut être les mots de Marya Iskussnitsa: "Quelle volonté, quel esclavage - tout de même, tout de même."La dépression apathique peut survenir pendant la grossesse, peu de temps après l'accouchement ou en cas de maladie grave. Avec ce type de dépression, une personne peut continuer à aller au travail et à effectuer d'autres actions habituelles, mais uniquement par nécessité, sans désir intérieur, étant dans un état «gelé» ou comme «derrière une vitre». Il est impossible de surmonter seul la paresse et l'apathie, car une personne souffrante ne voit souvent pas la nécessité de lutter et ne veut pas faire d'efforts pour se guérir. Pour la dépression apathique, les pensées suicidaires et les tentatives de suicide du patient lui-même ne sont généralement pas caractéristiques.

- La dépression RÉACTIVE est la réaction du patient à une crise ou à des événements traumatisants survenant dans sa vie. Ces événements incluent les divorces, la participation à des situations d'urgence, la violence vécue, la faillite financière, la mort d'êtres chers. Dans ce cas, une personne peut indiquer avec précision la cause et l'heure du début de son état émotionnel grave.

- DÉCOUVERTE de la dépression. Il arrive qu'une personne consulte pendant longtemps des médecins de profils différents avec des plaintes de douleur et d'inconfort dans différents organes. La carte est remplie de divers diagnostics allant de la dystonie végétative-vasculaire aux maladies gastro-intestinales ou aux troubles hormonaux. Un traitement est prescrit, les symptômes disparaissent, mais peu de temps après, de nouvelles plaintes apparaissent et tout recommence. Il arrive que les médecins ne trouvent pas de motif pour se plaindre, ne puissent pas diagnostiquer et identifier la cause de la maladie et que le patient visite diverses institutions cliniques pendant des mois.

La dépression déguisée ou latente peut être cachée sous les symptômes somatiques. Dans le même temps, les signes de mauvaise humeur, en règle générale, peuvent ne pas être remarqués par la personne elle-même et les autres.

La dépression PSYCHOTIQUE est un trouble affectif plus grave dans lequel, en plus des symptômes dépressifs typiques, il existe des signes de psychose, tels que des hallucinations (par exemple, des voix flagellant et accusant une personne), des idées délirantes, des peurs sans fondement et de multiples phobies déployées. Dans un tel état, le test de réalité est violemment violé chez une personne: des idées étranges et illogiques apparaissent. Par exemple, il peut y avoir confiance qu'une terrible punition divine l'attend en raison de son insignifiance totale. Certaines personnes ne peuvent pas sortir du lit toute la journée, ne s'occupent pas du tout d'elles-mêmes, de la maison et des enfants. Si, avec une version névrotique de la dépression, une personne peut être distraite d'une manière ou d'une autre, alors ses pensées sombres deviennent ses compagnons obsessionnels. Il ne connaît pas les raisons d'un état aussi grave. La condition est aggravée par un sentiment de honte et de culpabilité pour soi-même et ses pensées. Se rendant compte de sa propre divergence, une personne cesse de communiquer avec les autres afin de cacher ces expériences.

Le danger de la dépression psychotique réside également dans le fait qu'après son premier épisode, le risque de trouble bipolaire, ou psychose maniaco-dépressive, augmente. Il s'agit d'un trouble affectif sévère dans lequel alternent des épisodes de manie (humeur élevée et euphorique) et de dépression. Le principal symptôme de cette maladie est un changement d'humeur sans raison apparente, quels que soient les facteurs externes. Tout le monde peut parfois être de mauvaise humeur face à des situations difficiles et ressentir de la joie lorsque quelque chose de bien se produit. Ce n'est pas le cas pour le trouble bipolaire. Le TIR est une affection complexe dans laquelle la manie entraîne une insomnie, une élévation de l'humeur inadéquate à euphorique et un sentiment de toute-puissance, qui peut durer plusieurs jours et se compliquer davantage d'hallucinations, de dépressions nerveuses, de désorientation et de paranoïa. Les sautes d'humeur allant d'une dépression grave à un comportement maniaque peuvent durer de quelques heures à plusieurs années. Cette maladie se caractérise également par une altération sévère de la pensée critique. Il devient difficile pour une personne de percevoir le monde et de fonctionner en société. Ce type de dépression nécessite des hospitalisations (souvent répétées) pour un traitement médical sérieux.

MODÈLE PSYCHOLOGIQUE

Quant aux prérequis psychologiques de la dépression, les psychologues identifient un certain nombre de besoins dont la satisfaction est un prérequis au confort psychologique d'une personne. La dépression est un signal que le besoin d'affection et d'entretien de relations étroites n'est pas satisfait. Cela peut être dû à la perte réelle d'une personne importante, avec laquelle il est très difficile de se réconcilier. En cas de « perte lourde », par exemple, en situation de divorce, la perte n'est pas vécue en raison de l'espoir de réunification, et en cas de décès d'un proche, le processus normal de deuil est « inhibée » en raison d'une relation conflictuelle avec cette personne ou des circonstances tragiques de sa mort subite, - en tout cas, la tristesse ne peut être vécue et acceptée consciemment et « se transforme » en symptôme somatique ou en névrose.

Une autre condition psychologique préalable à l'apparition de la dépression est l'interdiction dans la famille de la manifestation de certains sentiments. La dépression dans la société est souvent confondue avec une manifestation de tristesse, mais en traduction, le terme "dépression" signifie "dépression", ce qui reflète très précisément l'essence de ce trouble - afin d'éviter des expériences douloureuses ou des sentiments difficiles à gérer, tout le spectre émotionnel est supprimé, y compris les expériences positives et fortement négatives. La tristesse et la tristesse sont des expériences vivantes qui transmettent le sens d'une certaine situation, tandis que dans la dépression, une personne ressent plutôt la mort intérieure et le non-sens de ce qui se passe.

Certains parents se sentent anxieux lorsque leur enfant est triste ou contrarié, alors ils encouragent seulement un comportement calme ou joyeux. Et dans une situation où il faut pleurer quelque chose et lâcher prise, pour comprendre ce qui vous a vraiment bouleversé, l'enfant qui grandit s'embrouille dans ses expériences, elles lui font peur. Il essaie de s'en distraire ou de nier, mais la tension interne s'accumule et un jour "déverse" dans les premiers symptômes. De plus, une personne qui sait reconnaître et exprimer sa tristesse a l'espoir du soutien et de l'aide des autres, contrairement à une personne dépressive.

Dépression est conçu pour encourager les personnes qui l'entourent à faire preuve d'une attention et d'une attention accrues envers la victime, mais cela ne contribue pas à une relation à part entière, par conséquent, il n'apporte pas la satisfaction et le réconfort souhaités, la personne éprouve de la mélancolie et de l'anxiété.

La difficulté à exprimer des sentiments sur le spectre agressif est également une caractéristique de nombreuses personnes atteintes de troubles dépressifs. N'ayant pas appris dans l'enfance une expression « saine » d'agressivité pour se défendre, se sentir le droit de défendre ses frontières et gagner sa « place au soleil », une personne dépressive retourne l'agressivité contre elle-même afin de la contrôler et protégez les relations avec les autres, comme il lui semble vous-même, de la destruction. Mais en réalité, cela se traduit par le fait que la vitalité d'une personne diminue fortement (tant d'énergie est dépensée pour supprimer ses sentiments!), Il ne connaît pas ses besoins et ne ressent pas de limites, reste dans la position d'une victime, se sent constamment sans valeur et coupable - une agression contenue et inconsciente le détruit de l'intérieur, se retournant contre lui-même.

L'une des stratégies thérapeutiques pour faire face à la dépression est de vous aider à prendre conscience et à exprimer vos sentiments en toute sécurité avant qu'ils ne se transforment en auto-agression et en psychosomatique.

Il existe des techniques et des techniques qui vous permettent de donner de l'espace et de trouver un moyen d'exprimer n'importe quelle expérience, y compris l'expérience du spectre agressif. Tout sentiment peut être ressenti si vous avez le courage de le vivre (A. Mokhovikov). À la suite d'un travail aussi difficile mais nécessaire - et la dépression ne doit en aucun cas être ignorée - des ressources vitales sont libérées pour créer des relations qualitativement nouvelles avec les autres et, surtout, avec soi-même, dans lesquelles il n'y aura pas de place pour la dépression.

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