Un Jour Tu Ou Une Crise De La Quarantaine

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Un Jour Tu Ou Une Crise De La Quarantaine
Anonim

Ce texte ne contiendra pas de psychorecommandations et de méthodes de lutte. Je vais juste laisser mes pensées ici.

Quiconque vit suffisamment sur terre atteint l'âge moyen. Néanmoins, nous sommes surpris lorsque vient notre tour: « Et moi, alors pour quoi ? ». Qu'ai-je fait de mal à ce monde ? Elle s'est efforcée, s'est étirée, a travaillé, a élevé des enfants, a élevé. Elle ne voulait de mal à personne, et maintenant ? Tout?

Peu importe ce que nous entrons dans cette crise - avec le divorce, le traumatisme, le stade du "nid vide", la maladie, ou progressivement - nous perdons en quelque sorte nos repères. Des techniques qui jadis motivées ne sont plus adaptées. Nous sommes dépassés par l'impossibilité de nous ressaisir et de recommencer depuis le début, comme nous le faisions auparavant. Il nous semble que nous sommes confrontés aux mêmes obstacles, seulement maintenant, la prise de conscience vient que le temps presse. Le vecteur de conscience va se mélanger de l'instant présent à l'heure qui nous est impartie.

Le milieu de la vie est la destruction. Vous ne savez plus qui vous êtes. Tout ce qui était considéré comme naturel s'effondre. Le travail n'a pas de sens, les relations se brisent, les plaisirs ne plaisent pas. Et à un moment donné, nous tombons. Qu'on le veuille ou non, le milieu de la vie est l'espace, quand l'univers chuchote « Ne te trompe pas ! » Alors que nous nous regardons faire un choix entre rester là-bas ou renaître.

C'est une crise de l'âme…

Nous sommes bien conscients de l'existence d'une crise de la quarantaine, mais nous avons peu de compréhension de ce que c'est, comment vivre avec, quoi en faire.

Même si la crise de la quarantaine n'est pas une étape très douloureuse, mais juste une transition douce. Quoi que vous désigniez, mais cela provoque toujours des changements qu'une personne ne peut plus contrôler. Et pas seulement psychologique, mais aussi externe.

Jusqu'à présent, personne n'a esquissé de schémas, de méthodes, de modèles de dépassement constructif, ou de méthodes de soutien psychologique pour une personne à une période donnée. Mais cela fait aussi partie de l'ontogenèse. Et nous ne sommes pas prêts pour une telle tournée.

Si vous vous enfuyez - il vous rattrapera, s'arrêtera - il vous dépassera, se figera - il l'aura, ne faites pas attention - il vous jettera hors de la réalité. Et puis vous restez sans sépulture jusqu'à votre mort. Comme dans la célèbre citation de Benjamin Franklin, "Beaucoup de gens meurent à 25 ans, mais ne vont dans la tombe qu'à 75 ans." Je ne veux pas…. La perspective de rester mort de 50 à 80 me semble bien, bien triste.

Les crises d'enfants et d'adolescents ont été étudiées du début à la fin. Nous savons comment nous comporter avec un enfant. On connaît les crises de son développement par mois et même par jours. Mais une crise de la quarantaine nécessite des stratégies différentes, non seulement psychologiques, mais aussi spirituelles qui diffèrent de celles qui étaient utiles aux premiers stades de la vie.

Les recommandations que nous proposent les ressources médiatiques se résument à des appels: ajouter de l'activité physique, adhérer à une alimentation équilibrée, se reposer davantage, changer de métier.

Pensez-vous aussi que ce n'est pas une option?

Jusque-là, nous n'avions ni l'occasion ni le temps de nous poser des questions existentielles importantes. Nous avons travaillé, bâti une famille, élevé des enfants et fait carrière. En conséquence, nous avons ce que nous avons. Et c'est tout ?

Non.

Nous sommes déjà à l'étroit dans des valeurs collectives communes, dans le mode de vie imposé par l'environnement. Nous avons mûri. Nous ne sommes plus satisfaits des croyances que nous avons eues tout au long de notre vie. Ils ne sont pas propices au développement de notre véritable identité.

Nous sommes prêts pour l'éveil spirituel que nous méritons à travers les expériences que nous vivons à la fin de notre premier âge adulte. Après tout, chacun de nous, quelque part dans le trésor de l'âme, a une place qui existait avant notre premier souffle et y restera après notre dernier souffle.

A partir du milieu de la vie, il me semble que nous sommes dignes de déployer ce trésor pour découvrir notre vrai "moi", un début profond, la base à partir de laquelle la seconde, dépassant la précédente, nouvelle partie de notre vie va être formé. Pour être ce pour quoi nous sommes nés, pour être une expression unique de notre moi le plus profond. Pour s'ouvrir à toute la gamme des plaisirs qui nous attendent, si nous ne nous abandonnons pas aux processus complexes de transformation. Si nous ne nous dissolvons pas face au besoin intérieur de grandir, et pas seulement de vieillir.

Après tout, nous n'avons plus devant nous un avenir indéfini et infiniment extensible.

Parlons!

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