Mentalisation Et Psychosomatique. Pierre Marty

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Mentalisation Et Psychosomatique. Pierre Marty
Mentalisation Et Psychosomatique. Pierre Marty
Anonim

Nous sommes des individus qui sont souvent soumis à une certaine excitation de nos instincts et de nos pulsions. Les événements et situations dans lesquels nous nous trouvons, plus ou moins importants, affectent notre affectivité, et provoquent ces excitations, auxquelles il convient de donner un dénouement ou un exutoire. Les principales opportunités de sortie et de décharge sont, d'une part, dans le travail mental pour travailler par excitation ressentie, d'autre part, dans les habiletés motrices et sensorielles, de différentes manières associées ou non au travail mental. En général, on peut supposer que lorsque l'excitation qui se produit en nous ne se décharge pas ou ne trouve pas d'issue, elle s'accumule, affectant tôt ou tard l'appareil somatique de manière pathologique. En particulier, je me concentrerai sur la sortie, présentée différemment pour chacun, ayant considéré la dynamique de notre appareil mental dans ma tâche constante de travailler nos éveils. Pour ce faire, je considérerai, à chaque fois brièvement, les sujets suivants:

- Le concept de mentalisation, renvoyant à nos représentations, à nos images mentales, ainsi qu'à leur dynamisme.

- Organisation progressive des représentations au cours du développement individuel.

- La raison de l'insuffisance fondamentale des représentations et de l'impossibilité de leur utilisation, qui crée des obstacles au travail mental.

- Les principales formes cliniques de mentalisation, c'est-à-dire leur classification sémiologique.

- Clarifications nécessaires pour une meilleure compréhension de l'économie individuelle sur les comportements et les conflits.

- Liens entre les différentes formes de mentalisation et les principaux processus de somatisation.

Mentalisation

Le concept de mentalisation s'est développé dans les années 70-75 [XXe siècle]. La mentalisation traite des paramètres de l'appareil mental, qui jusqu'alors ne faisaient pas l'objet d'une étude particulière. Ces paramètres concernent la quantité et la qualité des représentations mentales de l'individu.

Les représentations mentales forment la base de la vie mentale de chacun de nous. Habituellement, pendant la journée, par exemple, ils nous fournissent ce que nous appelons des fantasmes. La nuit, cependant, elles [les représentations psychiques] fournissent les éléments des rêves. Les représentations permettent de réaliser des associations d'idées, de pensées et de réflexion intérieure. Ils sont aussi constamment utilisés dans nos relations directes ou indirectes avec les autres.

Ainsi, je tiens dans mes mains, par exemple, mon mouchoir. Je me souviens qu'il m'a été donné par mon cousin, qui est décédé aujourd'hui. Puis je me mets à penser à la mort de ce cousin qui était courtisé par ses collègues. Je leur suis très reconnaissant pour leur aide durant sa maladie. Je pense aussi à ma famille, que je viens de voir en province, et je ressens une certaine culpabilité, surtout parce que je n'ai pas rendu visite à la veuve de ce cousin. Je n'avais pas assez de temps pour ça. Je le ferai certainement l'été prochain.

Cet exemple semble approprié parce qu'il offre une perception actuelle qui se prolonge par la représentation, et cette représentation est liée, par des associations d'idées et des raisonnements intérieurs, pleins d'affectivité, avec le passé, ainsi qu'avec l'avenir, qui concerne les relations avec d'autres personnes.

Les psychiatres connaissent bien le rôle des représentations, leur rôle élémentaire [constituant] dans les hallucinations qui en témoignent directement, et un rôle plus complexe dans les états délirants, lorsque des connexions internes entre différents types de représentations, différentes dans le temps, produisent une nouvelle organisation. de la psyché.

Les médecins sont également capables d'apprécier le rôle des représentations, par exemple lorsqu'un patient leur raconte l'histoire de sa maladie. Cette histoire peut s'avérer sèche, peu représentative, si l'on ne tient compte que des faits pathologiques et de leur prescription; et, au contraire, elle peut être riche lorsqu'un cas pathologique (au besoin avec l'aide d'un consultant) est associé à des événements affectifs des périodes considérées.

La mentalisation s'intéresse donc à la quantité et à la qualité des représentations chez un individu donné. Ce concept, qui a vu le jour grâce à des spécialistes français de la psychosomatique, essentiellement psychanalystes, s'est progressivement formulé dans le futur à la suite de leurs rencontres régulières (lors des entretiens initiaux, et en psychothérapie) avec de nombreux patients somatiques de natures diverses.. Les caractéristiques et divers défauts du fonctionnement mental des sujets, en temps ordinaire, ou lors de maladies somatiques, se sont révélés en réalité différents de ceux qui caractérisaient les névrosés étudiés par la psychanalyse.

La mentalisation n'était pas le but du travail de Freud, mais seulement dans la mesure où il s'intéressait à certaines organisations pathologiques qui abondaient à son époque: les névroses mentales. Dans les névroses mentales classiques, les représentations mentales sont assez riches dans leur ensemble. Leur quantité et leur qualité n'attirent donc pas beaucoup l'attention.

Cependant, sans les découvertes et les développements de Freud concernant le fonctionnement mental et sans définir sa place, et sans lui attribuer, à partir de 1915, le premier thème qui définit le « préconscient » comme le lieu où apparaissent exactement les représentations, le concept de mentalisation n'a certainement pas apparaîtrait.

Organisation progressive des représentations

Les représentations consistent à rappeler des perceptions primaires, qui s'impriment dans la mémoire et restent dans les traces mneziques. La capture des perceptions et leur rappel ultérieur s'accompagnent le plus souvent de tonalités affectives agréables ou désagréables.

"Préconscient" indique la place des représentations et les connexions de ces représentations entre elles.

La psychanalyse traite des représentations des choses et des représentations des mots.

Les représentations des choses rappellent les réalités vécues de l'ordre sensoriel-perceptif. Ils évoquent des associations sensorielles et perceptives ainsi que des associations comportementales (par exemple, faire quelque chose dans un ordre spécifique). Ils peuvent être associés à des affects, mais en eux-mêmes ne correspondent pas aux associations d'idées, et ne sont pas susceptibles de mobilisation à partir de l'appareil mental.

Les représentations des mots naissent de la perception de la parole d'autrui, des plus élémentaires aux plus complexes. Au début de l'ordre sensoriel, les représentations de mots sont aussi des représentations de choses. Ils sortent progressivement de ce statut de représentations des choses au cours du développement individuel.

Ils naissent de la communication avec la mère, puis ils soutiennent et organisent la communication avec d'autres individus, permettant progressivement la communication avec eux-mêmes: il s'agit de réflexions internes.

Les représentations verbales constituent la base de base des associations d'idées.

Typiquement, les représentations de mots sont associées à des représentations de choses, et ensemble elles forment le système du préconscient.

Par exemple, une certaine « poupée », qui est d'abord perçue comme une chose visible et tangible pour un bébé, prend progressivement le sens affectif d'« enfant », puis, plus tard, pour un adolescent et pour un adulte, le sens métaphorique de « femme sexuelle ». Tout cet ensemble est imprimé dans le préconscient.

Il faut savoir qu'au contraire, avec une possible désorganisation du préconscient, en pathologie, les représentations des mots peuvent se réduire à des représentations de choses, perdant la plupart des composantes affectives, symboliques et métaphoriques qu'elles ont acquises au cours du développement.

Le mot "poupée" ne pourra alors rappeler qu'un "jeu d'enfant" dans le sujet donné.

Les rêves nocturnes, en général, traduisent bien, au moins, la qualité des représentations de l'individu, sur le moment. Parfois, ces rêves ne sont constitués que de représentations de choses quotidiennes, sans s'écarter de la réalité des faits déjà réalisés ou de ceux qui restent à réaliser. Ils ne fournissent pas du tout une base pour des associations d'idées. Une autre fois, même à partir d'images simples, ils sont capables d'ouvrir la voie à une multitude d'associations d'idées surchargées d'affects ou de symboles, puis de succomber, en dehors de leur contenu explicite, à la découverte de leur contenu latent, de leur véritable sens.

J'ai déjà parlé plusieurs fois de la quantité et de la qualité des représentations psychiques du système préconscient.

Leur nombre est associé à l'accumulation de couches de représentations au cours des différentes périodes du développement individuel, de la petite enfance à la fin de l'enfance principalement. Nous avons vu un exemple d'accumulation de sens du mot "poupée".

Leur qualité préconsciente est à la fois:

- Dans la liberté de leurs souvenirs.

- Dans la disponibilité, la liberté de leur lien, lorsqu'elles sont remémorées, avec d'autres représentations de la même époque (circonstances familiales différentes de l'enfance, dans laquelle il y avait un jeu avec une poupée, par exemple) ou d'autres périodes (par exemple, trois sens consécutifs du mot "poupée"), un ensemble fournissant les associations les plus riches.

- Dans la constance de la disponibilité précédente; cette permanence peut cependant être momentanément interrompue ou sérieusement compromise par l'évitement ou la suppression de représentations pourtant acquises par la désorganisation du système préconscient.

Insuffisance et impossibilité d'utiliser les représentations

L'insuffisance naturelle des représentations trouve ses racines au tout début du développement du sujet.

Il découle de:

A - Soit d'une défaillance congénitale ou accidentelle des fonctions sensorimotrices de l'enfant, fonctions qui représentent la base perceptive des représentations. Par exemple, en raison de la présence de problèmes de vision, d'audition ou de mouvement.

B - Soit de la défaillance fonctionnelle de la mère du même ordre que les précédentes. On peut comprendre qu'une mère, plus ou moins sourde, ou aveugle par exemple, n'est pas en mesure d'assurer une communication suffisante avec son nourrisson ou avec son jeune enfant.

B - Soit à cause de l'insuffisance ou de la disharmonie du soutien affectif de l'enfant par sa mère, et c'est un cas beaucoup plus fréquent. On retrouve ici de nombreux problèmes qui sont posés à la fois par des mères somatiquement malades et des mères souffrant de dépression, et très agitées, autoritaires ou indifférentes, ainsi que des problèmes qui surviennent dans les familles nombreuses dans lesquelles la mère ne gère pas pleinement sa fonction complexe.

Dans tous ces cas, à différents niveaux de développement progressif d'un nourrisson, puis d'un petit enfant (sensoriel, moteur, affectif, verbal) et, enfin, dans le secteur de l'organisation des représentations, il y a pénurie, déficit ou insuffisance de l'acquisition de représentations de mots associés à des significations affectives et symboliques.

Cette déficience ou insuffisance ne peut pas être corrigée spontanément par la suite. Ils [les déficiences et les déficiences] sont également très difficiles à corriger, même pendant les types probables de psychothérapie spécialisée.

Il est à noter que ces défauts sont fondamentalement différents de ceux rencontrés chez les oligophrènes. Il peut y avoir des superstructures mentales, parfois très développées, intellectuelles par exemple.

Inaccessibilité des représentations acquises.

Il s'agit d'éviter ou de supprimer des représentations mentales, des phénomènes parfois très difficiles à distinguer les uns des autres, ou encore des désorganisations mentales.

Leur origine est généralement associée à trois raisons:

A - On peut parler d'une coloration affective particulièrement vive ou désagréable de certaines perceptions de la petite enfance et de l'enfance, qui pourrait remettre en cause les représentations correspondant à ces perceptions.

Ce ne sont pas seulement les représentations impliquées qui sont ensuite soumises à l'évitement (on ne peut pas y penser) ou à la suppression, mais l'évitement et la suppression se propagent comme une marée noire à tout un réseau d'autres représentations affectivement liées aux précédentes.

Dans ce cas, les mécanismes de refoulement (du préconscient à l'inconscient) ne semblent pas être touchés, puisque le réseau de représentations affectées ne laisse aucune place à ce que nous appelons les outliers, dérivés de l'inconscient sous divers aspects, car tout ce réseau de ces représentations peuvent réapparaître dans leur intégralité dans certaines circonstances… pour disparaître à nouveau plus tard.

B - On peut aussi parler de conflits qui heurtent des représentations à lourde charge, issues d'instincts ou de pulsions, avec des formations mentales plus ou moins précoces, l'ordre des idées qui font effet de censure. L'émergence de représentations directement ou indirectement érotiques et agressives dans le système de la préconscience et dans la conscience est d'abord rejetée, puis elles [les représentations] sont supprimées et modifiées dans leur nature, dans les conditions décrites par Katrina Para, que je résumerai brièvement:

- A l'origine, les ensembles de représentations et d'affects qui leur sont associés n'apparaissent plus.

- Dans le temps suivant, à des distances différentes du précédent, selon les cas, des représentations peuvent réapparaître sous leur forme descriptive élémentaire, mais déjà dépourvues de ces significations affectives qui les accompagnaient au début, c'est-à-dire sans possibilité de participer dans les associations d'idées de la vie mentale.

Il faut garder à l'esprit que la suppression des représentations psychiques, en règle générale, s'ajoute à la suppression des comportements, contenant des charges identiques, de la part d'instincts ou de pulsions, de nature érotique ou agressive.

B - Enfin, on peut parler de désorganisations mentales, dans lesquelles on observe le schéma suivant: on sait qu'un excès d'éveil tend toujours à désorganiser l'appareil fonctionnel qui le perçoit. Cet excès d'excitation frappe l'appareil mental, souvent à son niveau le plus développé, qu'il a atteint, dans ce qui est considéré comme l'organisation œdipienne du stade génital.

Dans le meilleur des cas, dans de telles circonstances, la régression s'opère (je reviendrai sur ce concept lorsque j'aborderai les processus de mentalisation et de somatisation) à ces systèmes de vie qui ont été précédemment notés dans l'évolution du sujet, à des systèmes qui sont habituellement appelés points de fixation, et qui donnent lieu ici à la formation d'une symptomatologie mentale, névrotique (ordre oral ou anal, stades prégénitaux du développement individuel, par exemple); en même temps, dans son ensemble, l'organisation mentale dans sa totalité conserve son fonctionnement.

Dans le pire des cas, lorsque les systèmes antérieurs de la vie du sujet n'étaient pas suffisamment marqués, aucune symptomatologie mentale ne peut être établie, et l'appareil mental lui-même se désorganise (et alors il est clair que l'organisation mentale névrotique peut être un système de défense contre la vraisemblance d'une désorganisation plus étendue). Les premiers signes de cette désorganisation sont toujours difficiles à détecter, car ils sont négatifs et portent sur le manque, la rareté, ils consistent en:

- Dépression au sens littéral du mot [se manifestant] par une diminution de la pression, une diminution de la vitalité, [dépression] dite essentielle en raison de l'absence de symptômes positifs (absence de symptômes mentaux notamment).

- Disparition du sens fonctionnel du préconscient. On ne rencontre plus de représentations de mots, auparavant capables de participer aux associations d'idées de la vie psychique habituelle du sujet.

Ainsi, par ces divers processus d'évitement, de refoulement et de désorganisation mentale, l'appareil mental devient incapable de traiter les excitations, qui à leur tour continuent d'exister et de s'accumuler (l'inconscient reçoit, mais ne transmet plus). Malgré les acquisitions antérieures de la préconscience (et malgré le grand espoir que la psychothérapie peut donner dans ces cas), on se retrouve alors à nouveau dans le même état d'instabilité fonctionnelle mentale que dans les cas des principaux types de déficience mentale indiqués au départ. de ce paragraphe.

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Les principales formes cliniques de mentalisation

Dans la clinique des patients somatiques, selon les individus, et pour certains d'entre eux, selon leurs moments de vie, les différences constatées se manifestent à la fois en termes de nombre et de qualité des représentations.

A - Parfois les représentations semblent absentes.

Une autre fois elles s'avèrent réduites dans leur quantité (nombreuses perceptions qui ont sans doute existé à des époques différentes, mais n'ont pas conduit à l'apparition de représentations) et dans leur qualité (revenant à notre exemple, le mot "poupée" n'a jamais ressemblé à rien d'autre qu'un jeu d'enfant) …

Les sujets, ainsi limités dans leur capacité de penser, n'ont d'autre moyen (et seulement quand ils en ont l'occasion), que l'action exprimée dans le comportement, pour exprimer les diverses excitations exogènes et endogènes que la vie leur présente.

C'est ainsi que l'on pourrait définir les « névroses du comportement » et, avec une moindre pauvreté quantitative et qualitative des représentations, les « névroses mal mentalisées ».

On voit dans ces groupes des sujets représentant le manque de développement du préconscient, ainsi que des sujets affectés par la désorganisation du préconscient. Le diagnostic différentiel entre les deux formules pathogènes est parfois difficile à établir dès la première consultation.

B - Je dois dire quelques mots maintenant sur la bonne mentalisation.

Elle se manifeste clairement lorsque les individus ont constamment à leur disposition un grand nombre de représentations mentales, interconnectées (subordonnées à des associations d'idées) et enrichies au cours du développement de nombreuses significations affectives et symboliques.

Il s'agit des « névroses mentales » classiques identifiées par Freud, ainsi que des « névroses bien mentalisées », dont les symptômes, moins organisés et moins soutenus que dans les névroses mentales, et aussi plus fragiles, s'avèrent être polymorphe, s'ajoutant aux symptômes mentaux (obsessionnels, soit d'ordre anal ou phobique, soit de type oral), plus que dans les névroses mentales, les traits de caractère et les traits de comportement.

B - Entre l'ensemble constitué, d'une part, par les « névrosés mal mentalisés » et ce que sont les « névrosés bien mentalisés », d'autre part, il existe un troisième groupe d'individus, qui, de par sa valeur numérique, mérite la plus grande attention. Ce groupe se compose de ceux que nous appelons « névrosés à mentalisation indéfinie ». En présentant une « bonne mentalisation », les individus semblent capables de représentation et de pensée. Et puis, possédant une « mauvaise mentalisation », leurs représentations et leurs pensées témoignent d'une rareté déprimante. Leur capacité à changer la quantité et la qualité des représentations est parfois étonnante.

On rencontre dans ce groupe des sujets qui, pendant un temps plus ou moins long, sont incapables d'utiliser les représentations acquises, du fait de l'évitement ou de la suppression de ces représentations.

L'incertitude sur la mentalisation provient à la fois de la variation quantitative et qualitative des représentations du sujet, que le consultant observe directement lors de l'entretien initial, et de son sentiment de variations similaires, pouvant aller à l'extrême, dans la vie antérieure du sujet (périodes de dépression essentielle ou indiqué refoulements [suppression] représentations et comportements).

Traduit du français par G. David, édition scientifique - Cand. mon chéri. Fusu L. I.

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