L'art De Parler

2024 Auteur: Harry Day | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 15:45

Examinons plusieurs techniques pour savoir comment exactement vous pouvez changer la forme d'une déclaration, la rendant positive.

1. Je parle de moi-même. Il est préférable de construire toutes les déclarations (en particulier à votre sujet) à la première personne en utilisant des pronoms personnels. (I-déclarations). Lorsqu'une personne s'exprime dans des déclarations de soi, cela lui fait prendre conscience de la subjectivité de sa perception. Par rapport aux autres, il s'agit d'un moyen de communication extrêmement respectueux de l'environnement - dans les déclarations I, il est extrêmement difficile de blâmer ou de reprocher et il est donc extrêmement difficile d'appeler quelqu'un dans un conflit, même si vous essayez spécialement, parce que vous parlez sur vous-même, et ne pas évaluer les actions et encore plus la personnalité d'une autre personne. Lorsque nous commençons à parler à la première personne, nous assumons la responsabilité de ce qui vient ensuite. Cela rend la phrase positive.

2. Je parle pour moi. Toutes les déclarations pour tout le monde, les déclarations pour les autres, les généralisations déraisonnables (généralisations), les catégorisations sans fondement (tout, toujours, absolument, etc.) doivent être traduites en une forme spécifique d'expérience personnelle, une situation existante, adressée à une personne spécifique. Parler pour soi signifie aussi ne pas tirer de conclusions pour les autres - "ne pas lire dans les pensées". Plutôt que de deviner pour les autres, il vaut mieux demander directement, sinon l'offre se transformera en pression, et l'inquiétude en imposition.

3. Je choisis ce que je fais. Toute déclaration à motivation externe doit être traduite en motivation interne (du contrôle externe à l'interne). Naturellement, en changeant le début de la phrase, vous devrez changer la sélection spécifique de mots, et surtout, le sens exprimé aura un effet complètement différent sur vous et vos interlocuteurs que dans la première version. Ne changez pas les phrases de manière formelle, mais vraiment en fonction de ce que vous pensez et ressentez. Ce nouveau résultat correspondra à votre expérience, mais il sera aussi beaucoup plus productif. En fait, vous participerez à un événement avec d'autres d'une manière très différente.

4. Je fais ce que je choisis. Toute déclaration indiquant une source externe de responsabilité, d'activité, se traduit par des déclarations à une source interne de responsabilité, d'activité (de ce qu'il fait à ce que je fais). Les conclusions sur les actions d'autres personnes, sur leurs motivations et leurs sentiments, remplacent les descriptions de leurs impressions sur les actions d'autres personnes. Appliquer ce principe signifie en pratique utiliser la compréhension que la réalité et notre compréhension de celle-ci ne sont pas la même chose. Notre pensée et nos déclarations deviennent beaucoup plus positives lorsque nous réalisons que nous interprétons constamment toute information qui pénètre dans notre conscience par les sens.

6. Je traduis le négatif en positif. Toute affirmation négative (construite par la négation, parlant de l'absence de quelque chose), toute négation explicite ("pas", "mais", "un"), les doutes ("serait") se traduisent en positif (parlant de la présence, de l'existence, présence quelque chose). Laissez les interlocuteurs parler davantage de ce qu'ils ont fait, et non de ce qu'ils n'ont pas fait.

7. Je traduis dans les détails. Toute question rhétorique doit être traduite sous la forme d'une question, à laquelle une réponse peut être donnée (ou la déclaration peut être traduite de la forme d'une question rhétorique sous la forme d'une déclaration). Les indices et références indéfinis et indifférents ("ceci", "ceci", "ces", "ceux", etc.) doivent être traduits en spécifiques, même "il", "elle", "ils" ou remplacés par des noms spécifiques.

8. Je partage le fait et l'attitude à son égard (bon-mauvais, efficace-inefficace, beau-affreux, etc.) pour le remplacer par une description. C'est-à-dire qu'au lieu d'exprimer votre attitude face au fait (évaluation), vous devriez décrire la déclaration, le fait lui-même. En décrivant, nous essayons de refléter le monde tel qu'il est, nous essayons (au mieux de nos capacités) de corriger le fait. Nous « essayons » car nos options sont limitées. En évaluant, nous montrons le sens de quelque chose pour nous.

9. Parler de sentiments. Quand je ne sais pas quoi dire, mais qu'il faut dire quelque chose, je parle de mes sentiments. En même temps, c'est aussi une technique puissante pour sortir des situations de pré-conflit et ouvertement en conflit. Un discours intérieur sincère sur les sentiments peut éliminer de nombreux obstacles dans la communication personnelle et professionnelle.

10. Je demande des commentaires. Une déclaration ne peut pas être bonne ou mauvaise en soi. Tout énoncé est d'abord un impact (sur autrui et/ou sur soi-même), ce qui signifie que l'efficacité de cet impact ne peut être contrôlée que par rapport à l'effet produit sur les objectifs de l'impact. Par conséquent, demandez plus souvent « vous ai-je bien compris que… », restez en contact !

11. Écoutez efficacement et donnez votre avis. Écouter efficacement signifie utiliser une écoute positive, active et empathique. Dans la communication, à l'écoute de l'interlocuteur, nous hochons souvent la tête, "uguk", répétons la fin des phrases de l'interlocuteur, etc., lui faisant ainsi savoir que nous l'écoutons et l'obligeant ainsi à dire davantage - c'est l'écoute de soutien. L'écoute active, c'est quand nous nous permettons encore de renforcer certains points importants du discours de l'interlocuteur, de nous permettre une certaine interprétation de ses mots, de répéter et d'afficher ses phrases. L'écoute empathique, c'est quand on partage réellement l'état de l'interlocuteur, le comprend comme « de l'intérieur ».

L'article est paru grâce aux travaux de Vadim Levkin, Nikolai Kozlov et Nossrat Pezeshkian.

Dmitri Doudalov