Ordre "Ne Pas être"

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Vidéo: Me Di Vizio, avocat du Pr Raoult : «Ne pas être reconnu par l'ordre des médecins, c'est un honneur» 2024, Avril
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Anonim

Ordre "Ne pas être"

Il y a des gens qui semblent vivre sans conviction ou avec le sentiment qu'ils ne vivent pas leur propre vie. Il leur est difficile de se montrer au présent, de montrer leurs talents et leurs caractéristiques. Ils peuvent avoir peur de dire - je le suis.

Selon leurs descriptions, ils ont une enfance merveilleuse. Tout va bien: nourris, abreuvés, vêtus, élevés dans les délais. Mais dans les histoires, il y a beaucoup de parties "Non": "Je n'ai pas été battu, ni puni, je n'ai pas été nourri avec goût (nourri sain et satisfaisant), je n'ai pas demandé ce que je voulais, je n'ai pas fait ce que l'enfant a demandé, ne m'a pas mis dans un coin."

Il peut y avoir un message caché des parents dans ces histoires. "Tel que tu existes, tu n'es pas nécessaire." Vous avez besoin d'un autre parfait, idéal, peut-être avez-vous besoin d'un garçon… L'enfant peut être comparé à quelqu'un d'autre, il est clair que la comparaison ne sera pas dans le sens de son enfant. Ensuite, une personne peut développer un tel modèle de comportement afin de se comparer constamment aux autres. Suis-je assez bon ? Le nez de Petrova est plus court, la voiture est plus grosse, le mari est plus riche." Ce modèle aide d'une certaine manière à réussir et, d'une certaine manière, à vous torturer. Dans un monde où vivent sept milliards, il y aura toujours quelqu'un qui aura accompli plus, et alors une personne aura un sujet sans fin sur la façon de se reprocher l'exemple de son "imperfection" et d'être impuissante à atteindre la "perfection".

Et les parents ne peuvent tout simplement pas remarquer, se nourrir et s'habiller, s'inscrire à l'école. Et puis ne pas s'intéresser à l'enfant, ignorer ses histoires, ses émotions. De telles personnes peuvent dire: « Tout est comme tout le monde, j'ai étudié et étudié. » Parfois un enfant se débat, essaie de tendre la main à ses parents: bien étudier, apporter des diplômes ou, au contraire, se comporter si mal qu'au moins ils y prêtent attention. Et il arrive que l'enfant abandonne, assume le message "Je ne suis pas nécessaire". Ce sentiment d'inutilité n'est pas toujours formalisé par des mots. Une personne vit "comme tout le monde", ou automatiquement, ne connaissant pas elle-même, sa personnalité, ses envies et son émotion. Juste le sentiment que tout dans le monde est mauvais. Tout dépend à quel point la personne est blessée par ce sentiment « d'inutilité ».

Pour une telle personne faire ses preuves, c'est comme trébucher sur son inutilité, elle semble être sûre d'avance qu'elle n'intéresse pas les autres. Il porte en lui la "connaissance" que ses traits ne donneront rien et qu'il n'y a même rien à essayer.

C'est ainsi que la vie peut passer. Les parents ont vieilli, ils sont loin. Mais une personne peut pousser plus loin le schéma de son « inutilité » et de sa proximité émotionnelle. Peut blâmer les parents et rester dans le même état.

Ou il peut commencer à se changer, trouver des comportements blessants en lui, les réviser et se sevrer progressivement. C'est ainsi qu'ils rompent l'habitude des habitudes qui sont nocives pour la santé. L'enfant dépend de l'opinion des parents, et apprend à se trouver, en regardant l'attitude des parents envers lui. Un adulte ne dépend pas des autres et est déjà capable de s'accepter et de se changer. Un adulte peut apprendre à se retrouver, à arrêter le schéma du « inutile ».

La psychothérapie permet d'accélérer le processus de connaissance de soi, d'ouvrir et d'accepter ses sentiments et ses traits de caractère, de s'aimer tel que l'on est. Et puis une personne peut découvrir des capacités et des talents cachés. Ou, pour commencer, le sentiment de « pas votre propre vie » disparaîtra, la facilité de la vie apparaîtra.

J'invite à la thérapie ceux qui veulent marcher sur le chemin de se retrouver avec moi. Le chemin de l'acceptation de soi. Après tout, nous sommes tous vivants et uniques. Et il n'y en a tout simplement pas de parfaits.

Photo de Mari Feni

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