Que Puis-je Dire Sur La Douleur Mentale?

Vidéo: Que Puis-je Dire Sur La Douleur Mentale?

Vidéo: Que Puis-je Dire Sur La Douleur Mentale?
Vidéo: Lise Bourbeau: son SECRET pour guérir des 5 blessures et vivre vos rêves 2024, Avril
Que Puis-je Dire Sur La Douleur Mentale?
Que Puis-je Dire Sur La Douleur Mentale?
Anonim

Que puis-je dire sur la douleur mentale? En soi, ce n'est pas une question, c'est un compromis entre un cri de désespoir et un gémissement silencieux persistant. A l'intérieur il y a quelque chose qui te connaît de ce côté, là tu es un éternel enfant dans les environs de ton enfance, tu vis en regardant l'herbe percer sur les décombres du chemin de fer, des feuilles, des prunes mûres, de l'eau dans une flaque, tout cela est la douleur de ton âme, arrachée et jetée par le temps. Et ces expériences sont pour toujours avec moi, je vis en elles, et elles ne sont pas avec moi, c'est tout ce que j'ai maintenant, quelque chose qui est saturé de sentiments entrant dans les souvenirs de l'extérieur, les remplissant de son ombre, qui ressuscite dans ce monde la nuit éternelle visible sur la ligne de terminaison d'horizon.

Je le vois sur tous les visages, de jour comme de nuit, faisant à chaque fois irruption dans ma mémoire dans ces moments de connexion distincte avec mon essence réelle. Peut-être que maintenant, je suis ce garçon, accroché aux vieux péchés de mes proches, vil, mais chaleureux, réchauffant, mais avec une sensation de froid, ces vêtements ont toujours été un peu plus chauds que l'air extérieur. Mes sentiments aussi. Ce garçon c'est moi, j'ai des doutes sur qui écrit tout ça maintenant. Peut-être suis-je maintenant porteur du souvenir d'une pénétration choquante dans l'image de mon corps sensuel, qui contenait tout ce qui était en état et… éteint. Après tout, ça arrive, j'ai vu ça plus d'une fois, à un moment tout cesse d'exister comme quelque chose de changeant, et il ne reste qu'une mince ligne d'accès au corps sensuel, la plaie suinte, cette maladie est incurable, à du moins pas maintenant.

Tout y était sous forme d'épisodes en discussion, tracés sur un support temporel solide, quand il faisait chaud, parfois froid, toujours inconfortable, toujours effrayant, toujours demain matin ou ce soir. Vous expirez et cela devient plus facile, vous devez courir le long des champs avec des tournesols, vous pouvez voler, tomber dans l'herbe épaisse et sentir la fraîcheur du lisier inondé dans vos mains, ici partout il y a la douleur de désirs instantanément inassouvis, d'un intrigue morte à naître, d'espoir fatigué, beaucoup de désespoir, beaucoup de fatigue, beaucoup d'enfance dans les citations de l'âge adulte, et ces vêtements en lambeaux sur moi, et une douleur lancinante dans ma poitrine.

En tant que serveur professionnel, je porte mon verre rempli à ras bord sans en renverser une goutte; vous ne pouvez apprendre à être lisse qu'en tenant un vase de cristal sur votre tête. Mon bonheur réside dans le fait que je peux ressentir cette douleur, à chaque fois que je panse la plaie, je souris un peu, et c'est ce moment de bonheur où je suis vraiment content d'être comme ça. Tel quel.

Je ne peux rien dire sur la douleur, parce que Je ne connais pas grand chose d'autre. C'est un flot de sentiments, toujours aussi complexe, dans chaque personne que je rencontre, dans chacun de mes regards sur quelque chose, c'est moi. Et peu importe combien de musique magique résonne dans ma tête, je sais que tout sera comme avant. Je le vois comme quelque chose de beau, de changeant, donnant un sens au besoin du moment, la valeur de ce qui se passe dans le vide inévitable des significations en voie de disparition. Cette mélodie a une belle allure et à chaque fois ça fait mal, à chaque fois que ça fait mal à la poitrine, ça fait souvent mal à la tête, les yeux se ferment à cause des spasmes, la peau se fissure comme la terre sur laquelle je marchais alors, il y a longtemps.

Je suis ce trou dans le sol qui s'est formé en arrachant les mauvaises herbes dans le jardin. Une fractale de l'âme humaine enfermée dans un champ variable de mon imagination. Et ça fait mal.

Conseillé: