Regardant Le Ciel

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Regardant Le Ciel
Regardant Le Ciel
Anonim

Regarder dans le ciel.

Regardant le ciel, j'ai marché. Nuages, le vent fait aller et venir des masses d'eau, des pensées dans ma tête, poussière blanche de conscience, enfilée sur une forme excentrique, impossible, unique, en constante évolution, vibrant de ses fibres d'âme, je suis amoureux de ce nuage, ça me rappelle mon enfance, alors je n'ai pas regardé le ciel, j'ai regardé en avant, puis en bas et sur le côté, ça fait peur de regarder en arrière, je ne ferais pas ça, scrutant le ciel, parce que papa a gagné Je ne comprends pas si je détourne le regard en regardant dans ses yeux, terre crème sous mes pieds, soufflé d'argile et sable mélangés sous la pluie avant la fin, une substance solide qui ne veut pas abandonner tous les sucs de la terre, elle les stocke soigneusement en lui-même, les filtrant comme du lait à travers ses tissus, mais le ciel les prendra encore pour lui, il sera bu en entier, il sera couvert d'une sueur fine comme des gouttes de sueur sur le front d'un homme fatigué, respiration lourde de le vent du nord, cette respiration sifflante profonde dans les bronches des forêts denses, inspirez expirez, et ainsi de suite jusqu'à ce que vous soyez à bout de forces, tombant au sol, couvert d'herbe, allongez-vous, reposez-vous, vous ne vous leverez pas de sitôt, et quand tu te lèves - alors n'oubliez pas de vous lever et de courir, de courir plus vite derrière le nuage, de voler dans un avion, de regarder à travers une fenêtre épaisse comme une fille dans un manoir, de regarder votre bonheur à l'horizon, de parer votre visage de délice à la vue de Lui, parce qu'il attendait ça depuis si longtemps, et ce n'est pas important que tu ne lui aies jamais souri, il te sourira en retour quand tu partiras, à nouveau sur le chemin de l'enfance, piétiné par les pieds nus, ces sensations de contact avec la peau de maman, les pieds sont enfouis dans une masse molle, car maman t'emmènera toujours dans tes propres fantasmes, et là encore, tu as levé les yeux et tes pieds, comme dans du béton, se sont figés dans le sol, ça ne te laisse pas entrer le doux, tu regardes l'éventail duveteux du souffle divin, si inaccessible et insaisissable, tu t'y perds encore et encore en sortant dans la ville, dans tes yeux une brume légère, du vent dans la tête, de la terre sur les semelles des baskets, et tu ne sais plus ce que c'est qu'un toucher, comment et quand tu as réussi à tout oublier levant les yeux, aveuglé, tu remontes tes mains jusqu'aux puissantes épaules de papa, tu sens ce regard chaleureux sur ta gauche, il s'efface dans les lumières du moment qui passe, adieu, adieu, la pluie va laver les couleurs de l'été de ton visage, pardonne-moi, je n'ai pas pu venir à temps, il y a eu des cas, comme toujours, urgent, non, je me souviens de tout, attends encore un peu, ça serre dans ma poitrine, ça sent si chaud ton expérience, encore très jeune et naïve, pend comme un glaçon du toit d'un futur gratte-ciel de banlieue, coule, une forme élémentaire coule, s'infiltre dans ton manche, est versé dans un verre comme un liquide fort transparent, et toute la vie dans cette corne d'abondance est recueillie dans l'image la plus pauvre possible du bien-être, sautez ce cadre, vos yeux sont tendus, essuyez-les avec votre main, comme ça, oui, tout est correct, dors, ça a été un long siècle, malheureusement, il n'y avait pas assez d'or pour tout le monde, il ne restait que des diamants, mais ils ne t'intéressent plus, l'amour endurci sous la pression de l'opinion coûte cher pourtant comme tout le reste, papa, où es-tu encore, pourquoi, ne savais-tu pas que c'était du poison qui t'avait été donné d'une main ridée, je suis tellement désolé que tu n'aies jamais découvert ce que je suis vraiment.

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