Où Est « Je », Où Est « Le Mien » ?

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Où Est « Je », Où Est « Le Mien » ?
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Anonim

L'un des sujets les plus difficiles à comprendre, et en même temps, peut-être, l'un des plus fertiles et reconnaissants.

Et la connaissance de cette différence change beaucoup dans la perception de soi, du monde et de la vie.

À quoi ça sert?

Je citerai comme exemple une parabole ou une histoire, je n'en suis pas sûr.

A l'aéroport américain Kennedy, un journaliste a mené une enquête: « Selon vous, qu'est-ce qui est le plus dégoûtant au monde ? Les gens répondaient différemment: guerre, pauvreté, trahison, maladie. A ce moment-là, un moine zen était dans la salle. Le journaliste, voyant la robe bouddhiste, a posé une question au moine. Et le moine posa une contre-question:

- Qui tu es? - Moi, John Smith. - Non, c'est un nom, mais qui es-tu ? - Je suis reporter TV pour telle ou telle société. - Non. C'est un métier, mais qui êtes-vous ? - Je suis un homme, après tout !.. - Non, c'est ton espèce, mais qui es-tu ?

Le journaliste a finalement compris ce que le moine voulait dire et s'est figé la bouche ouverte car il ne pouvait rien dire.

L'histoire se termine par le jugement de valeur d'un moine, mais ce n'est pas mon histoire.

Je propose de réfléchir, on pourrait même dire, de voyager un peu avec moi.

Qu'est-ce que je suis ? La question semble vraiment se poser en surface. Je m'appelle paul. Mais si vous y réfléchissez, ils pourraient m'appeler Dmitry, Sergei, Alexei. C'est-à-dire que mon nom aurait pu être différent.

Je suis un homme. Mais c'est mon sexe. De plus, maintenant, à une époque d'incertitude entre les sexes, il ne s'agit pas du tout de moi:).

Je suis le corps. Mais si, par exemple, vous prenez une partie du corps, une main, par exemple, ou un doigt, je reste. Mon corps a traversé beaucoup de changements à partir du moment où je me suis réalisé en 4 ans, et jusqu'à mes 48 actuels. Mais quelque chose est resté inchangé, mon je suis resté moi.

Je suis mes pensées et mes sentiments. La conscience, enfin. Mais pendant les états profonds (j'étais engagé dans des méditations, des techniques de transe) à un moment donné, les pensées disparaissaient, les sentiments s'arrêtaient, j'étais présent. Et quand j'étais, pour ainsi dire, dans une transe si profonde qu'il n'y avait même pas de conscience, là était un sentiment de présence.

Et que se passe-t-il après une telle prise de conscience de ces aspects et d'autres du Moi et du Mien ?

J'en suis venu à la conclusion: tout ce que je peux appeler « Mien » n'est plus « moi ».

Mon corps n'est pas Moi. Mes pensées ne sont pas Moi. Ma famille n'est pas Moi. Mon travail n'est pas Moi. La liste peut être poursuivie plus loin, si vous le souhaitez.

De là, il s'avère:

Tout ce que mon corps ne peut pas faire n'est pas une question d'imperfection de moi. C'est une question d'imperfection du corps, et il y a un choix, si cela en vaut la peine, si je veux l'amener à la perfection.

Tout ce qui ne peut pas être compris n'est pas une question d'effondrement de soi, la question est de manque de ressources (compétences, temps, connaissances) pour la compréhension. Et mon choix est de savoir si j'en ai besoin.

Tout ce qui ne marche pas dans une famille n'est pas une question d'auto-effondrement, c'est une question de manque de ressources.

Etc.

Avec conscience, vivre le Je comme un processus séparé du Mien donne la liberté à soi et aux autres, de ne pas répondre aux attentes les uns des autres.

En outre.

Dépression.

S'il est traduit par Moi et le mien, il s'avère que je ne suis pas déprimé, mais que j'ai Ma dépression. La question porte sur les compétences, la compréhension de ce qu'il faut en faire.

Honte.

J'ai honte, ou j'ai Mon sentiment de honte. Et si ça devient toxique, c'est que je n'ai pas assez d'outils pour y faire face.

Codépendance. Mon Soi essaie de fusionner avec le Soi d'un autre.

Mais si vous creusez, alors c'est Moi qui essaie de satisfaire Mes besoins à travers l'Autre sur une base mutuelle.

Et puisque Mes besoins, il s'avère que je n'ai pas assez de compétences, de connaissances sur la façon dont ils peuvent encore être satisfaits, et ce n'est pas moi qui suis coincé dans une relation, mais Mon idée de moi-même et la manière de satisfaire les besoins.

Et beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'idées sont apportées par chaque pas dans cette direction.

Et en conclusion, quand au niveau de la vie, parfois au niveau de la conscience (oui, Ma manifestation est imparfaite:)), cela ne se résumait pas au fait que si quelque chose ne va pas, alors je ne suis pas comme ça, mais au fait que je viens de -à des situations, il n'y a pas assez de ressources. Et le manque de moyens est déjà une opportunité de recherche et d'identification de spécificités. Et sachant quelles ressources spécifiques manquent, vous pouvez déjà définir un objectif mesurable spécifique.

Ce que je vois d'autre de la valeur de cette approche, c'est dans l'absence de constructions inutiles, de superstructures du domaine de la religion, de l'ésotérisme avec leurs idées surévaluées, comment tout devrait être. Plus précisément, non pas le rejet, pas l'opposition, mais la création d'une base à partir de Lui-même, à laquelle le superflu cesse de s'accrocher.

Et aussi la capacité de se vivre, d'entrer en contact avec soi. Restez vous-même, réel, même lorsque vous avez besoin de « vous abandonner ». Et puis vous n'avez pas besoin de faire les techniques "acceptez-vous", "aimez-vous", "pardonnez-vous", et les autres aussi.

Toi, cher lecteur, tu peux vivre I à ta manière (et tu le fais à chaque instant, pour être honnête), tirer Tes conclusions, te faire une opinion, et ce sera La Tienne, qui T'appartiendra. Eh bien, j'espère que vous partagerez vos découvertes!

À bientôt!

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