2024 Auteur: Harry Day | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 15:45
En m'observant et en écoutant les révélations d'autres femmes, j'ai remarqué que dès qu'une femme essaie de se comporter de manière féminine dans le monde extérieur, l'influence des énergies masculines augmente immédiatement dans le monde intérieur.
Cela se manifeste sous la forme d'une voix contrôlante, qui murmure: "Ici, vous devez écouter attentivement, sans interrompre", "Maintenant, vous devez abandonner complètement l'initiative, faire preuve de faiblesse", "Dites ceci, mais gardez le silence à ce sujet," etc.
Bientôt, la même voix accusera de diligence inappropriée, de bavardage, de stupidité, de phrases inappropriées.
Il n'y a pas de place pour la spontanéité, le naturel.
L'expérience réelle est remplacée par des opinions sur comment et ce qui devrait ou pourrait être.
À l'extérieur - passivité, faiblesse, sacrifice, à l'intérieur - un principe masculin dur qui interfère avec la manifestation de leur nature.
Plus je plonge dans l'étude du sujet de l'identité féminine, plus je suis convaincue de ce qui suit.
Quand une femme dit qu'elle ne se sent pas belle, féminine, sexy, il ne s'agit pas du besoin de guérir ou de sauver la femme intérieure (Anima) de l'homme intérieur furieux (Animus).
Le plus souvent, le potentiel de masculinité se développe de manière perverse. Projetant les aspects positifs de l'Animus à l'extérieur (talents, capacités, capacités, force), elle ressent son infériorité à l'intérieur. Extérieurement - très fort, à l'intérieur - faible, indécis, peur d'agir, de se défendre, de transformer quelque chose dans le monde extérieur.
Ce n'est qu'à première vue qu'il semble qu'une femme manque de détermination, d'action, de manifestation, de masculinité, mais en fait elle est capturée par l'énergie masculine, qui se manifeste dans le sentiment qu'elle n'est pas comprise, sous-estimée, dans la jalousie, la comparaison, dans l'attente constante de sa chance., de montrer à tout le monde, de prouver leur cas.
Et puis, il ne faut pas « pomper la féminité », mais guérir la partie masculine du psychisme, libérer le principe féminin des décombres de l'homme intérieur blessé.
Il y a une guerre en elle, dans laquelle la féminité perd toujours. A l'intérieur, les énergies masculines d'un vieillard autoritaire dominateur font rage, qui exige l'obéissance aux règles, des réussites extérieures hors du commun.
Quand une femme n'est pas familière avec son Anima (partie sentimentale), son Animus (esprit, Logos) décide ce qu'elle devrait être. Pour être plus précis, une femme interagit avec son Esprit (Animus) non pas dans son intégralité, mais avec l'esprit de rationalisation, qui par son influence limite la profondeur du potentiel de réalisation de l'Ame.
Comme tout archétype, l'Animus a des aspects à la fois positifs et négatifs de manifestation dans la psyché d'une femme.
Manifestations positives: activité dans le monde extérieur, courage, concentration sur le but, discipline, concentration d'énergie.
Traits négatifs de l'Animus: servir de fausses idées, à la suite desquelles la femme n'est pas en mesure de différencier l'adéquation de ses inférences. Il ne s'agit pas de folie, mais de jugements stéréotypés autour desquels une femme construit sa vie, aux prises avec l'altérité des points de vue. Le strict respect des croyances "un homme devrait", "une femme devrait", déconnecté de la réalité est un exemple de l'aspect négatif de l'Animus. Dans de tels cas, ils parlent d'obsession, d'absorption par l'Animus ou d'un complexe paternel négatif.
Il peut aussi s'exprimer:
1. Dans la construction des images désirées de soi.
Toutes les pensées errent autour du fantasme de l'existence d'une "version idéale d'elle-même", à laquelle une femme s'efforce constamment. Dans sa conception, l'idée n'est peut-être pas mauvaise, mais dans la forme de mise en œuvre elle est très névrotique: dévaloriser ce qui est, attacher de l'importance à ce qui n'est pas.
2. Un autre type d'activité de l'aspect négatif consiste à réfléchir à ce qui aurait dû être fait différemment dans votre vie, à ce qu'il faut accomplir, aux opportunités manquées, pourquoi, à qui la faute, etc.
Les transferts réguliers vers le passé et le futur sont des fantasmes improductifs qui détournent l'attention des actions concrètes réelles dans le présent.
3. La présence d'une voix constante dans la tête, qui commente les pensées, les sentiments, le comportement, fixe les règles de la vie.
Cela conduit à une diminution de l'adaptation à la réalité, la femme est engloutie dans une lutte inconsciente pour le pouvoir, le contrôle, la justesse.
En espagnol, il y a le mot Dura, qui se traduit par « dur ». Une femme dure, catégorique et contrôlante se sent et est perçue par les autres comme ayant vieilli. Je veux dire, elle se sent plus comme un "homme" que comme une femme.
4. Se diviser en « télome ».
Les Jungiens appellent cela la division de l'Animus en parties spirituelles et sensibles.
La relation avec son propre corps est détruite, la femme ignore ou peine à identifier ses besoins physiques. Cela conduit souvent à des problèmes de poids et des dépendances. Discipliner votre relation avec le corps de manière bienveillante, rétablir la connexion avec lui (avec celui qui est maintenant, et non celui qui était ou sera) aide à entrer en contact avec les désirs, les besoins refoulés et à créer un espace sûr pour renouer avec l'énergie féminine.
5. Idéalisation de la figure paternelle et projections ultérieures d'un animus positif (discipline, courage, prise de décision) sur les autres hommes.
Dans ce cas, même si nous parlons de l'aspect paternel positif, une obsession excessive pour lui fera un jour basculer le pendule vers le pôle opposé - l'image d'un "homme idéal" restera à jamais entre une femme et un vrai homme, elle projettera ses propres qualités positives sur lui. En conséquence, la femme perd le contact avec sa propre force, se sent impuissante, faible est identifiée au rôle de la victime.
Quand une femme ne réalise pas son potentiel, ne risque pas d'aller dans le monde extérieur, de faire face aux défis de l'environnement, elle commence à blâmer son homme pour cela. Ne trouvant aucune réalisation directe, l'énergie bloquée cherche une issue soit par la rage autodestructrice, soit par la colère et la compétition avec un homme.
Blessée, elle se battra pour la suprématie sur lui, ne réalisant pas qu'elle n'a pas affaire à quelque chose en dehors d'elle, mais à sa propre tâche de comprendre "l'homme en elle". En d'autres termes, avec son Animus, qui, avec son autorité et son pouvoir de suggestion, convainc une femme de ce qu'elle devrait être, de ce que devrait être son homme, et il ne peut y avoir d'autres options. Identifiée à l'Animus, elle est remplie de pensées chargées d'émotion, d'opinions catégoriques, qui au fil du temps la subjuguent et la contrôlent complètement.
