NE VOUS MENTEZ PAS, RAPPROCHEZ-VOUS

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Vidéo: vlog déprime... je vous dis tout... 2024, Mars
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Anonim

Épuisement émotionnel d'un professionnel aidant. Observation d'un phénomène

L'ignorance de notre état intérieur, pas la capacité de voir ce qui se passe en nous et quel est notre âge psychologique et spirituel, pas le désir d'y penser, sans chercher d'abord à savoir, nous pensons (s'imaginons) que nous avoir tout dans notre vie intérieure en toute sécurité.

Il existe d'excellents exemples de dévouement professionnel, de dévouement et d'amour pour les gens. Ces gens semblent être des saints professionnels. Ils veulent imiter, hériter, et parfois un professionnel aidant se lance à corps perdu dans la « sainteté ». Dans l'orthodoxie, il existe un concept de délice spirituel, qui signifie

"Sainteté trompeuse", accompagnée de la forme la plus élevée et très subtile de flatterie envers soi-même, d'illusion, de rêverie, d'orgueil, d'une opinion sur sa propre dignité et perfection.

Le fait est que les «saints» ont vu ce qui se passait en eux et ce dont ils avaient besoin à la suite de cela, ils ont donc choisi des actes pour eux-mêmes qui correspondaient à leur état intérieur. Un « adepte » qui ne se regarde pas, n'entre pas en contact avec ses besoins intérieurs se fixe des objectifs sans aucun lien avec l'état intérieur, pour faire simple, il va inventer.

Sans se connaître, une personne s'imagine pouvoir assumer n'importe quelle entreprise: accepter dix clients par jour, travailler sans rémunération matérielle, allonger la durée des séances, participer à la vie et à l'état psychologique des clients entre les séances et réaliser divers autres « exploits » professionnels. Et ayant assumé une telle mission, la personne « se précipite » de toutes ses forces, condamnant les collègues « mercantiles » et « spirituellement faibles ».

Ne se voyant pas, ce qu'il est vraiment (et ce qu'il veut vraiment), une personne "pense" à elle-même qu'elle est bonne, honnête, tout est en ordre, donc, ayant choisi un objectif attrayant pour elle-même, s'efforce pour elle de tous la folie. Celui-ci repose sur des valeurs imaginaires, parfois inventées, exagérées, le désir d'être « au-dessus » de l'abomination quotidienne.

Par conséquent, une personne qui veut apporter son aide à une autre doit avant tout se connaître elle-même ! Maintenant je ne parle pas d'"élaboration", c'est un beau slogan qui augmente la confiance des clients dans les spécialistes, mais ceux qui sont passés par cette "étude obligatoire" savent qu'en fait, c'est encore un piège (je comprends et respecter toute la diversité des expériences).

Exemple. Femme, 28 ans. Titulaire d'une deuxième formation supérieure avec un diplôme en psychologie. Impressionné par les travaux de K. Rogers, I. Yalom, M. Buber. Hisse un drapeau avec l'inscription "Rencontre contre les béquilles" (ma provocation). Fixe un prix "douteux" pour les prestations (manque d'expérience pris en compte). Depuis deux ans, il travaille « sans sommeil ni repos ». Fonctionne, mais ne rapporte pas d'argent. Les gens commencent à s'énerver, la profession fatigue, elle ne peut plus « rencontrer » personne.

Situation de vie. La femme habite chez ses parents, ce qui la rend très pesante, veut acheter un logement, il est possible de continuer ses études (c'est intéressant d'étudier). Mais il n'y a pas de ressources matérielles. L'approche de « sainteté » consistant à obtenir ce que vous voulez ne promet rien. Mais c'est une spécialiste qui « sert, accepte tout le monde, n'utilise pas de béquilles, ne lit pas un seul test vulgaire ».

Décisions adoptées et mises en œuvre par une femme:

- augmentation du prix du service de 35%

- réduction du nombre de clients à 4 par jour

- faire appel au "sentiment" communiqué par "pas mon client" et à la détermination de refuser

- refus de contacts avec les clients entre les séances

- deux jours de congé par semaine

- recherche d'encadrement

- tenir un "journal spécialisé"

- maîtriser les techniques pour soulager les symptômes chez les clients.

Résultats à ce jour

- la satisfaction des résultats des travaux, au cours desquels le nombre de réunions dont parlent les distingués Rogers, Yalom et Buber a augmenté

- pas de confusion dans les cas clients nécessitant une "ambulance"

- la reconnaissance de l'ensemble des besoins liés à la profession

- une augmentation du bien-être matériel et l'émergence de réelles perspectives d'achat d'un logement

- "c'est plus facile pour moi de vivre, de créer, d'aimer"

P. S. Nous n'avons pas assez d'histoires véridiques sur le travail quotidien des psychothérapeutes, sur notre désespoir, confusion, perte d'orientation, sentiment de « travail sisyphéen »; histoires de "renaissance", d'humilité, de lutte contre l'orgueil et de rejet du "charme".

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